Sơn Tinh et Thủy Tinh
Génie des Montagnes et Génie des Fleuves
La légende raconte que le dernier roi de la 18ème dynastie Hùng, qui régnèrent sous
Après avoir aidé An Dương Vương à vaincre le démon Bach Kê et assisté à la construction de la citadelle de Cổ Loa, (voir la légende de La citadelle de Cổ Loa) le génie Kim Qui repris sa forme de tortue d’or et offrit à An Dương Vương une de ses griffes en lui promettant que s’il la montait en tant que gâchette sur une arbalète, l’arme lui permettrait de devenir invincible, que chaque flèche tirée abattrait plusieurs milliers d’ennemis.
Après le départ de Kim Qui, le roi fit venir Cao Lỗ, le meilleur fabricant d’arbalète de la région, et lui commanda de lui fabriquer la meilleure de ses arbalète jamais construite sur laquelle sera montée, en guise de gâchette, la griffe donnée par Kim Qui. Au bout de quelques semaines, c’est une arme très grande, très dure et très lourde qui fut livrée à An Dương Vương. Au contraire des autres arbalètes plus légères, il fallait une main forte et puissante pour la lever. An Dương Vương aima beaucoup l’arbalète magique et elle restait toujours accrochée près de son lit.
Chaque jour, An Dương Vương bâtissait sa citadelle, mais toutes les nuits la terre tremblait et les murs s’écroulaient. Un jour un génie lui apparut pour lui révéler la présence d’un démon millénaire qui vivait sur la colline. Découvrez comment An Dương Vương, aidé de Kim Qui, combatit et vaincu Bạch Kê.
Pendant ce temps-là, en Chine, régnait Tần Thủy Hoàng (Qin Shi Huang). Roi Qin, il met fin à la période féodale en conquérant l’ensemble des « Royaumes combattants » et devient l’unificateur de la Chine et fondateur de la dynastie Qin. Il porte les armes jusqu’aux mers du sud. Il voulut continuer par la conquête du royaume d’Âu Lạc qui venait de tomber récemment aux mains d’An Dương Vương, mais chacune de ses attaques se voyaient repoussées.
Quelques années plus tard, il confia 500 000 hommes au général Triêu Dà qui envahit les terres d’An Dương Vương et déployât ses troupes autour de la citadelle de Cổ Loa. Le roi sorti de sa citadelle à la tête de ses troupes, pris son arbalète et décocha 3 flèches. 30 000 soldats chinois tombèrent aussitôt. Cela provoqua un mouvement de panique dans les troupes chinoises qui s’enfuirent sans plus combattre. Comprenant qu’il ne pourrait pas conquérir le Âu Lạc par la force, Triêu Dà élabora une stratégie beaucoup plus sournoise et perfide pour vaincre An Dương Vương.
Triêu Dà demanda la paix, et en gage de sa sincérité,
il envoya son fils Trọng Thuỷ à la cour du roi afin de sceller des relations amicales..
Quand Trọng Thuỷ croisa pour la première fois Mỵ Châu(Douceur de perle), la seule enfant d’An Dương Vương, fille bien aimée aux yeux de phœnix et d’une grande beauté, il en tomba éperdument amoureux. Bien qu’elle ne lui portât pas les mêmes sentiments, Mỵ Châu fini par tomber, à force d’une cour soutenue, sous le charme de Trọng Thuỷ.
An Dương Vương, en preuve de bonté avait laissé Triêu Dà occuper les terres au nord du fleuve Bang Giang (Sông Bằng). Et quand il prit conscience des sentiments entre sa fille et Trọng Thuỷ il l’admit dans son entourage et bientôt lui accorda la main de Mỵ Châu.
Trọng Thuỷ aimait sa femme plus que tout, mais il n’en oubliait pas la mission que son père lui avait confiée. Un soir qu’ils étaient assis sous la voute étoilée du ciel, il la remercia pour tout ce qu’elle lui avait fait découvrir de son pays et de sa citadelle, mais qu’il y avait une chose qu’il n’avait encore jamais pu voir, l’arbalète si réputée de son père qu’on disait magique.
Mỵ Châu devenu confiante lui montra l’arbalète sans crainte, elle lui permit même de la prendre dans ses mains pour l’examiner sous toutes les coutures.
Le lendemain il prétexta une missive de son père qui se disait malade et requérait sa présence pour quitter la citadelle. Aussitôt arrivé près de son père, il lui décrivit la griffe avec tous ses détails. Triêu Dà s’empressa d’en faire fabriquer une copie qu’il remit à Trọng Thuỷ avec pour mission de substituer à la griffe d’origine à celle-ci et de la lui ramener.
Au retour de Trọng Thuỷ à Cổ Loa, An Dương Vương, voyant sa fille si heureuse du retour de son mari, décida d’organiser une grande fête. Trọng Thuỷ fit semblant de s’enivrer tout au long de la soirée, et quand les convives, le roi et sa fille y compris, commencèrent à s’endormir d’ivresse, il se faufila jusqu’à la chambre du roi afin de faire l’échange des gâchettes. Quelques jours plus tard il annonça à Mỵ Châu que son retour était momentané et qu’il devait retourner auprès de son père car une mission l’attendait très au nord de ces terres et qu’il ne pouvait l’emmener avec lui car le chemin était périlleux, infesté de bêtes féroces. Mais au moment du départ il fut envahi d’une grande tristesse quand il vit l’amour à son égard dans les yeux de sa femmes et la trahison qu’il lui avait fait commettre sans le savoir contre son pays et son père. Mỵ Châu saisit cette tristesse, qui lui paru trop profonde pour être dû simplement à la séparation, et eu le pressentiment d’un grand danger. Alors elle lui dit, si jamais un grand malheur venait à ce qu’elle doive fuir Cổ Loa, elle emporterait ce grand manteau au duvet d’oie qu’il lui avait ramené de son pays, et à chaque intersection qu’elle emprunterait elle laisserait tomber une plume afin qu’il puisse pour toujours la retrouver.
Trọng Thuỷ se hâta de retrouver son père et lui remettre la griffe d’or. Quelques jours plus tard Triêu Dà avait réuni une armée colossale et avançait sur le Âu Lạc et la citadelle, sûr de sa victoire maintenant que l’arbalète avait perdu son pouvoir magique.
Quand l’annonce fut faite à An Dương Vương de l’arriver de troupes chinoises massives, celui-ci éclata de rire, « mais ont-ils oublié mon arbalète magique ? » et il reprit ce qu’il faisait sans se soucier plus de ces troupes. Quand celles-ci furent aux portes de la citadelles, il saisit son arbalète et monta sur le plus haut rempart pour dominer les troupes ennemis et les avoir toutes sous la menace de ses flèches. Mais alors qu’il déclenchait le premier tire, il se rendit aussitôt compte que celle-ci avait été sabotée et comprenant que rien ne pourrait plus stopper les troupes chinoises il saisit son cheval fit installer sa fille à sa croupe et pris la fuite en laissant Cổ Loa aux mains de son ennemi. Mỵ Châu qui avait compris la situation avant son père avait déjà récupérer son manteau en plumes d’oies et dans la fuite n’oublia pas sa promesse en jetant une plume à chaque carrefour afin que Trọng Thuỷ la retrouve.
Arrivé au bord du lac où lui était apparu Kim Qui la première fois, An Dương Vương supplia le génie de venir à son aide, celui-ci apparu aussitôt et lui dit : « regarde derrière toi, l’ennemi est assis juste dans ton dos ». Le roi se retourna vers sa fille et voyant les plumes semées sur la route, d’un geste sorti son sabre et la décapita. Il descendit ensuite de son cheval et suivit le génie dans le lac. L’eau arrivant à mi-corps il se trancha la gorge à l’aide de son sabre pour mettre fin au déshonneur.
Quand Trọng Thuỷ pénétra dans la citadelle à la suite de son père et qu’il découvrit que Mỵ Châu n’était plus là, il prit son cheval et se mit à la recherche des plumes. Il suivit ainsi le chemin prit par Mỵ Châu et son père.
En approchant des rives du lac, Trọng Thuỷ reconnu le cheval d’An Dương Vương et ce n’est qu’en arrivant auprès qu’il vit le corps de My Châu son sang coulant et se mélangeant aux eaux du lac, et qui, malgré la décapitation, n’avait rien perdu de sa beauté. Trọng Thuỷ éclata en sanglots. Il ramassa le corps et le ramena à la citadelle pour l’inhumer. Le désespoir de Trọng Thuỷ était inconsolable, il errait à travers les lieux que My Châu lui avait fait découvrir et où leur amour s’était épanouie. Un jour, où la tristesse était devenue insupportable, Trọng Thuỷ se jeta dans le puit où My Châu aimait puiser l’eau pour se baigner.
On dit que les huitres et les moules du lac, nourries par le sang de My Châu, produisent depuis des perles d’une taille et d’une finesse exceptionnelle, et que, si on les lave à l’eau du puit ou s’est jeté Trọng Thuỷ leur beauté en est démultipliée.
La réputation des eaux du puit parvint à l’Empereur de Chine qui exigea qu’une jarre de cette eau soit ajouté au tribu triennal. Cette redevance persista jusqu’à la dynastie des Ly.
Aujourd’hui à Cổ Loa, devant le temple dédié à An Dương Vương, se trouve le puit de Trọng Thuỷ, et non loin de là, à l’ombre d’un banian sacré, d’un âge séculaire, on trouve l’autel de My Châu.
Profonds les liens conjugaux, lourde la dette filiale.
L'étrange innocence non blanchie souffre encore de nos jours.
La grise est sans vertu, et la tortue absente.
Du sang reste sur la Perle, l'huitre au sein de l'eau.
Stèle oubliée, arbre antique, un royaume millénaire.
Mer azurée, ciel limpide, une âme pure.
Hors du palais d'An Duong Vuong, ce temple mélancolique.
Le cri du râle d'eau s'est tu, la lune devient vague.Traduction du poème de Chu ManhTrinh sur Co Loa (1902)
[ndlr : n’ayant pas retrouver la version originale cette traduction n’est pas certifiée]
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Histoires, Contes, Légendes Voyages au cœur du pays des Viêts, du Nam Viêt au Viêtnam.
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A l’époque de Lạc Long Quân, les monstres et les démons étaient nombreux. Ils apparaissaient
Du Văn Lang à la première invasion Chinoise Comme nous l’avons vu lors du chapitre
Sous le règne des rois Hùng Vương, plus certainement pendant la 17ème ou 18ème dynastie,